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Bianchi Rally

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Bianchi Historic Rally 2012 : Regularity Classic

En catégorie Classic, on attendait une lutte de haut vol entre quelques équipages de renom. Malheureusement, les premières heures de la course n’apportaient pas la lutte tant espérée.

Yannick Albert, associé à René Beyers, tous deux vainqueurs en navigateur lors de précédentes éditions commettaient de grosses erreurs en début de course et engrangeaient 78 points de pénalités qu’ils allaient trainer jusqu’à l’arrivée. « Je me suis trompé. J’ai mal lu le road-book et j’ai basé mes calculs de moyennes sur la mauvaise information… » grimaçait Yannick Albert.

Même constat pour Dominiczak, Lempereur, Coel et Loquet qui terminaient la première boucle avec des additions respectives de 29, 44, 49 et 78 points. Eric Driesen, le navigateur de Baudouin Lempereur s’expliquait « Il faut un petit peu de temps pour s’habituer au fonctionnement des prises de temps. On prend des pénalités au début, puis on s’améliore. Le problème vient du fait que les autres aussi s’améliorent… », rigolait-il.

Si, en cours d’épreuve, on assistait à de nombreux changements de leadership mettant en valeur les équipages Coel-Coel, Dorselaer-Marquet et Loquet-Windal, l’intégration au classement des pénalités récoltées lors des prises de temps intermédiaires remettait les choses dans l’ordre.

Ces pénalités intermédiaires prises en compte, c’est le trio Delpanck-Crucifix-Tomsen qui menait, dans cet ordre les quatre premières boucles. Christian Crucifix et Eric Chapa frappaient très fort lors de la dernière boucle en pointant systématiquement à 0. Ils annihilaient alors l’avance acquise par Filip Deplancke et Jens Vanoverschelde et parvenaient à les devancer d’un point de pénalité.

Le charmant équipage père-fille composé par Georges et Stéphanie Tomsen voyait ses efforts récompensé. Au prix d’une course constante et appliquée, ils s’adjugeaient la troisième position et portaient leur avance sur les frères Coel à 53 points.

Derrière, la lutte pour la cinquième position était rude. Dominiczak-Dessauvages qui lorgnaient avec envie sur la quatrième position des Coel, voyaient le retour fracassant de René Beyers et Yannick Albert d’un très mauvais œil. L’équipage de la Triumph réalisait une dernière boucle proche de la perfection et verrouillait la cinquième place. Au final les trois équipages sont séparés par cinq points seulement.

Stéphane Loquet et Patricia Windal auront mené une course remarquable. Equipés « à l’ancienne » avec des tables de moyennes insuffisamment précises pour ce type d’exercice, ils peuvent être fiers d’un parcours régulier et d’une belle septième place finale.

Dorselaer et Marquet terminaient à la huitième position, à égalité de points avec Stéphane Loquet.

Dans la rubrique people, le Bianchi recevait quelques invités exceptionnels. Le petit Antoine Duval, manifestement déjà intéressé par la chose automobile, venait soutenir son victorieux papa et son papy René. Alain Penasse, promoteur du Championnat de Belgique des Rallyes et organisateur du Rally d’Ypres, passait faire un petit signe amical à l’organisation. Alors que Laurent Dujacquier, l’équipier de Kevin Demaerschalk, venait saluer quelques camarades de jeux.

Le Bianchi Rally 2012 arrivait à son terme en début de nuit après plusieurs heurs d’une course mouvementée. Dans une ambiance bon enfant, avec un public plus clairsemé que l’an passé mais tout aussi enthousiaste, l’épreuve se terminait sans grands dégâts, ni matériels, ni humains.

Bianchi Historic Rally 2012 : Regularity Legend

Les premières encablures de la course apportaient déjà une très mauvaise nouvelle en vue de la lutte pour la victoire : le retrait de Daniel Reuter. Alors qu’il nous confiait, quelques minutes avant le départ : « Voici deux ans que nous abandonnons suite à des problème mécaniques. J’espère que cette fois la malchance nous épargnera. » La boîte de vitesse de la Porsche 914/6 refusait tout service. Une Nième déception pour Daniel et son redoutable copilote Robert Vandervorst, taillés pour ce type d’épreuve.

Peu après, c’est un autre équipage liégeois, André Lausberg et Laurent Joassin, qui devait raccrocher le casque. Après avoir court-circuité une boucle suite à des problèmes d’alimentation d’essence, ils tentaient de réparer et repartir en Super Rallye. « On a plus rien à gagner…mais on va pouvoir s’amuser et s’arrêter quand on en aura assez », rigolait-ils. La séance de mécanique était vaine et les deux comparses devaient abandonner définitivement.

Les premiers tronçons de régularité, à 80 km/h de moyenne, mettaient en évidence l’équipage Durbecq-Burniat sur une spectaculaire BMW M3. « Nous avons rencontré des problèmes de freins à l’arrière, mais tout semble rentrer dans l’ordre. Je profite beaucoup de l’expérience de mon super copilote », souriait Julien Durbecq, quelques spéciales seulement avant de jeter le gant pour un jeu excessif dans le train avant de la bavaroise.

Durbecq hors course, la voie était toute tracée pour Johnny Delhez et Eddy Gully. Réguliers, ils minimisaient les pénalités avant de voir fondre sur leur spectaculaire Ford Escort MK2, la Toyota Corolla de Franck Becker. Associé à Guy Thiry, il prenait l’avantage sur le fordiste Delhez et le conservait jusqu’à l’arrivée. « C’est un résultat fantastique pour nous. Il ne faut pas oublier que ce Bianchi n’est que mon troisième rallye ! » Delhez et Gully étaient visiblement déçus de s’être fait coiffer au poteau pour un écart de 3 points seulement (sept dixièmes lorsque l’on prend en compte le coefficient d’âge)…

A la troisième position, on retrouvait le bien connu Jean-Pierre Vandewauwer. « Je ne suis pas habitué à ce genre d’exercice de régularité pure. J’éprouve quelques difficultés à trouver le rythme et une bonne harmonie avec mon copilote. Eric (Marnette) n’est pas suffisamment expérimenté pour briller lorsqu’il faut réguler avec beaucoup de précision. » expliquait Jean-Pierre. Ils terminent néanmoins troisièmes à 14 points de Delhez.

Patrick Deblauwe et Christophe Houbben prenaient bien du plaisir sur les routes rapides et sinueuses du Bianchi. Sans prendre de risques, ils parvenaient à accrocher la quatrième place au classement Legend. Deblauwe s’enthousiasmait : « C’est un résultat inespéré. Nous avons roulé sagement, sans jamais prendre de risque. Et quelle chance de pouvoir participer à ce genre d’épreuves au volant d’une Porsche ! »

Raymond Horgnies et Christophe Hayez payaient toute la journée les pots cassés d’une erreur de copilotage en début d’épreuve. L’expérimenté copilote rigolait : « J’ai commis une erreur. Mais je suis un novice, je dois encore apprendre… » Ils étaient néanmoins stupéfaits de se voir griller la priorité par la Porsche de Deblauwe. Ces cinq équipages, se tenaient en une quarantaine de points, loin devant Alain Threis qui tirait parti du potentiel de la Toyota Corolla pour s’adjuger la sixième position. Il devançait l’équipage Opel De Pauw-Legros, trop peu rompu à l’exercice de la régularité, ainsi que la Porsche d’Albert et Hoeymakers, ralentie en début de course par un navigateur mal réveillé.

Malheureusement, la toujours spectaculaire Volvo des frères Glaude connaissait son lot d’ennuis mécaniques et la septième place acquise en début de course s’envolait rapidement.

On notera également les abandons de l’Opel Kadett de Loris de Sordi (arbre de roue), de la Toyota du toujours souriant René Duval, ainsi que celui de la performante VW Coxinelle du sympathique Denis Gravy.

Malgré un contact avec de la végétation, véritablement préjudiciable à l’esthétique de sa Toyota Corolla, Christian Paquet rejoindra l’arrivée, à une modeste 14ème position.

Critérium Bianchi Rally 2012

Le centre de Couvin, les petites routes environnantes et les campagnes de Viroinval ont résonné au son des moteurs durant ce weekend.

Cette fois, le Bianchi n’était pas réservé aux voitures anciennes. En effet, à la demande du RACB, le Bianchi 2012 intégrait une manche du Championnat Critérium. Les trois plateaux rencontraient donc des objectifs différents : le scratch pour les Critérium et des moyennes de 50 et 80 km/h pour les plateaux Regularity Classic et Legend.

Avant-dernière épreuve du championnat Critérium, le Bianchi réservait aux concurrents, tant en « moderne » qu’en Historique, des spéciales très rapides et sinueuses, caractérisées par des revêtements changeant et offrant peu d’adhérence. Pour parachever le tableau des difficultés techniques, les violentes averses tombées la veille du départ rendaient les premières spéciales de la course particulièrement piégeuses. Si le sol s’asséchait lors des boucles suivantes, l’adhérence était précarisée par la boue extraite des cordes et répandue sur la chaussée.

Malgré un ciel nuageux et menaçant, faisant craindre la pluie à certains concurrents, la météo restait plutôt clémente tout au long de l’épreuve.

Sur les 22 engagés en Critérium, seuls 18 équipages prenaient le départ. Parmi les forfaits, on comptait Stephaan T’joens, Steve Hoflijk, Mathieu Boldo et Vincent Vertstraete.

Comme attendu, l’enfant du pays, François Duval montrait d’emblée sa maestria. Engagé sur une performante Mitsubishi Evo IX de chez Aldero Rally Sport, il réalisait tous les meilleurs temps et l’emportait avec une avance impressionnante, culminant à 3 minutes et 19 secondes !

« J’étais venu pour m’amuser et je ne connaissais pas vraiment le niveau de la concurrence. Mais tout s’est parfaitement déroulé et la voiture a très bien marché. », déclarait François.

Si la victoire était clairement jouée dès les premiers kilomètres, les accessits se sont avérés bien plus disputés. Le premier à démontrer ses intentions, Kris Cools, partait rapidement à la faute. Les dégâts provoqués à la Mitsubishi par les arbres bordant la route imposaient le retrait du sympathique équipage néerlandophone. Les abandons allaient se succéder tout au long de l’épreuve. Après Cools, ce fut au tour de Miot, en panne d’alimentation d’essence. Franky Boulat, leader en deux roues motrices durant quelques spéciales, devait se retirer pour raisons mécaniques, tout comme Jean-Sébastien Debois (cardan), alors que Patrick Grignet était arrêté par l’électronique.

En début de course, Anthony Raucroix, l’autre local de l’étape, engagé sur une « vieille » mais performante Toyota Celica, profitait de l’abandon de Cools pour s’installer à la seconde position. Il menait bataille avec deux autres 4 roues motrices, les Mitsubishi Evo X de Marc Delfosse et Alain Renkin. Malheureusement, tous ces efforts étaient atténués par une pénalisation de 10 secondes pour vol de départ dans l’avant-dernière spéciale. L’équipage héritera finalement de la 3ème position.

Marc Delfosse, auteur d’une course très régulière, affrontait Alain Renkin au corps à corps durant toute l’épreuve. « Notre objectif est d’être sur le podium » annonçait-il dès la veille de la course. Après avoir suivi leur adversaire durant une bonne partie de la matinée, Marc et Jean-Pierre Delfosse portaient l’estocade et parvenaient à se maintenir devant Renkin. Celui-ci perdait l’avantage de sa pointe de vitesse dans la spéciale forestière, retirée du parcours en fin de journée pour préserver la faune et la flore, et peinait face à l’efficacité des Delfosse dans les spéciales de Pesche et Dourbes. « Partenaire financier de Marc pour ce rallye, je me suis dit que j’avais certainement autant le droit qu’un autre de profiter d’être assis à ses côtés. Marc est un pilote intelligent et sûr et il commence à avoir cette Mitsubishi bien en mains. L’occasion rêvée… », racontait un papa confiant et serein. L’équipage Delfosse bénéficiait de la rétrogradation de Raucroix pour s’adjuger la deuxième position, sept secondes devant Raucroix et 9 secondes devant les quatrièmes, Alain Renkin et Yohan Robert.

À la cinquième position, on retrouvait la Subaru de Pascal Lemince, constant tout au long de l’épreuve et heureux d’avoir découvert un parcours rapide et varié. Il terminait tout de même à plus de cinq minutes de Renkin !

Jordan Remilly, premier deux roues motrices à l’arrivée, premier concurrent en Critérium à concourir en catégorie Junior emportait, de par sa première place de classe et sa première position en junior, 15 points au Championnat Critérium, ce qui lui permet de prendre une avance confortable sur Alain Renkin. Convenons-en, la rafle de points de Remilly était facilitée par les abandons pour cause d’ennuis mécaniques de Miot, Walbrecq et, dans une moindre mesure de Grignet. Le seul rescapé à pouvoir l’inquiéter au Championnat Junior, Jimmy D’Hondt, ralenti par une crevaison, termine à la septième position. Signalons encore le dernier Junior en lice, Frédéric Deruyck, termine à la neuvième position.

Les deux grands malchanceux de cette fin de course sont Serge Taymans, qui connaissait des ennuis d’alimentation en essence suite aux envies de liberté de sa roue de secours, et Christophe Vermeulen, en proie à des problèmes de démarreur tout au long de la journée et qui perdait beaucoup de temps en fin de course suite à des problèmes mécaniques. Tous deux auraient pu jouer les trouble fête au milieu du classement et amputer le jackpot de Remilly.

Informations de dernières minutes

Horaires des contrôles techniques

  • Nr 71 à/aan 100 12h00 à/aan 14h00
  • 1 à/aan 30 14h01 à/aan 17h30
  • 31 à/aan 70 17h31 à/aan 20h00

Liste des participants (par numéro) / Lijst van deelnemers (Met aantal)

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La décoration de François Duval #5

Réglements définitifs !

Historique : Cliquez ici ! ( PDF - 566 Ko )

Criterium RACB : Cliquez ici ! ( PDF - 63Ko )

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