On the road again pour l'édition 2012 !
A quelques jours du départ de la cinquième édition du Bianchi Rally, le Motor Union Bianchi finalise la préparation d’une édition qui se voudra plus variée et plus spectaculaire que jamais.
Dans le passé, le Rallye Bianchi comptait parmi les grandes épreuves du championnat de Belgique des rallyes et fut longtemps inscrit au calendrier du championnat européen. Réputé tant pour son parcours rapide et sinueux que pour ses revêtements glissants, le Bianchi s’est rapidement forgé une réputation de rallye pour grands garçons. Après une renaissance sous forme de rallye de régularité sur routes fermées, le Bianchi 2012 renoue avec ses premières amours. A la demande du RACB, le Motor Union Bianchi accueillera, en plus des concurrents en régularité, les animateurs du Championnat Critérium National.
L’édition 2012 du Bianchi Rally implantera à nouveau son quartier général à Couvin, place Général Piron pour les podium et chapiteau, alors que le centre nerveux de l’épreuve se concentrera dans les installations de la salle de sport locale, le Couvidôme.
Les concurrents s’élanceront le samedi 9 juin à 8h, pour affronter le parcours varié et sélectif des environs de Couvin et Viroinval. La réglementation Critérium définissant les heures de roulage des concurrents, ceux-ci parcourront une boucle de moins que les vaillantes voitures historiques.
Ainsi, les concurrents en Critérium feront face à quatre boucles de cinq spéciales, pour un total de 108 km contre le chrono. La spéciale forestière ne pouvant être découverte la veille de l’épreuve, lors des reconnaissances, le premier passage se fera à blanc, sans prise de temps, pour permettre aux équipages de prendre des notes. Les deux passages suivants dans cette spéciale seront chronométrés. Le plateau des Critériums devrait en terminer samedi soir vers 20h30.
Les concurrents en Regularity Legend (moyennes maximales de 80km/h) auront également le droit de reconnaître le parcours la veille de l’épreuve, exception faite de la spéciale forestière. Tout comme les Regularity Classic (moyennes maximales de 50 km/h), évoluant quant à eux sur un parcours secret jusqu’au matin de l’épreuve, ils affronteront cinq boucles de cinq spéciales, pour un total de 145 km contre le chrono. Comme par le passé, la Division Nature et Forêt interdit le passage dans la spéciale forestière lors des deux dernières boucles, de sorte que la quiétude de la faune et de la flore soit préservée. Les concurrents sont attendus sur le podium final aux alentours de minuit.
Les organisateurs sont satisfaits de voir que nombre de concurrents remettent le couvert et espèrent s’approcher de la plus haute marche du podium. Le plateau Critérium sera emmené par le grandissime favori, François Duval qui, sur ses terres, courra après la victoire au volant d’une Mitsubishi Lancer Evo 9. Il pourrait être talonné par un autre pilote local, Marc Delfosse, engagé sur l’une des Mitusbishi Evo 10 de Guy Colsoul. Marc Delfosse sera navigué par son père qui tenait à seconder son fils avant de mettre un terme à sa carrière de copilote. Bien que la liste des engagés soit loin d’être complète, les Renkin, Debois, Lemince, Raucroix, Grignet et consorts semblent avoir saisi l’opportunité de prendre part à ce Bianchi, pour profiter à la fois d’un parcours pour grands garçons et en même temps de l’opportunité de marquer des points importants au Championnat Critérium.
Le plateau des Regularity Legend devrait nous réserver de belles surprises car l’homme fort de 2012, le vainqueur des Boucles de Spa et du Neige et Glace, Jean-Pierre Vandewauwer n’a pas participé à la précédente édition. Il souffrira donc d’un manque de connaissance du parcours, au contraire de ses redoutables concurrents André Lausberg-André Leyh, Johnny Delhez-Eddy Gully, Raymond Horgnies-Christophe Hayez et Daniel Reuter-Robert Vandervorst. En plus d’offrir un plateau varié, ces équipages Opel, Ford, Porsche 911 et 914 jouissent d’une redoutable expérience dans l’exercice de la régularité. A 80 km/h, sur de piégeuses petites routes, on peut attendre de belles passes d’armes… A côté de ces ténors, on trouvera les Toyota de Christian Paquet et Franck Becker-Guy Thiry, la spectaculaire Volvo de la sympathique fratrie Glaude, la superbe Porsche 911 d’Eric Lecluse et l’originale VW Cox de Denis Gravy.
Mais c’est peut-être la catégorie Regularity Classic qui offrira la lutte la plus acharnée. Baudouin Lempereur et Eric Driesen, Alain Dominiczak et Alexandre Dessauvage, Christian Crucifix et Eric Chapa, Stéphane Loquet et Patricia Windal connaissent l’épreuve, son parcours et ses spécificités. Expérimentés, ils ne manqueront pas de se battre au dixième de secondes pour déterminer lequel d’entre eux est le plus adroit dans l’exercice de la régularité à 50 km/h.
Le plateau Critérium installera ses chapiteaux d’assistance dans le centre de Nismes et se regroupera Place Général Piron. Les plateaux Regularity, quant à eux, seront concentrés sur l’esplanade du Couvidôme, avant de passer sur le podium comme leurs collègues du critérium.
Toutes les cellules de chronométrage seront doublées par un chronométreur manuel, permettant d’endiguer erreurs et omissions. Les organisateurs garantissent d’ailleurs aux concurrents l’obtention d’un classement dès leur passage sur le podium.
Les droits d’engagements sont fixés à 695 € jusqu’au 1er juin pour les Regularity Legend et Classics. Au delà de cette date, ils atteindront 800€. Les derniers dossiers d’inscriptions sont attendus pour le 5 juin. Les droits d’engagement en critérium sont fixés par le RACB à 325€.
Comme le veut la tradition, l’accès aux spéciales sera libre pour les spectateurs. Dès le jeudi précédent l’épreuve, ceux-ci pourront trouver un programme détaillant les points spectacles du parcours et la liste des engagés à la taverne Les Templiers à Charleroi, au Couvidôme de Couvin, au Delhaize de Nismes ainsi qu’au Garage Delfosse à Philippeville. Ce programme sera disponible au prix de 6€.
Les sinueux vallons des abords de Nismes et Viroinval verront s’affronter trois plateaux de concurrents acharnés et enthousiastes, le tout pour le plus grand plaisir d’un public toujours enjoué.